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6 septembre 1944 : Menton est libérée

Le 25 août 1944, Menton n’a plus d’électricité ni de radio. Le 28 août, le commandant Pomader quitte la ville et dès le lendemain, des SS et des marins avec de l’armement lourd, placés sous le commandement du général Hahn, arrivent. S’y ajoutent des fachistes italiens, le bataillon de "chemises noires" de la milice italienne et le bataillon "Nizza" fuyant Nice. Ces troupes sont sous les ordres du commandant Magli et du lieutenant Trotta.

Le 28 aôut, 5 otages sont fusillés dans l’impasse Mayen.  Désirant se venger des gendarmes qui ont pris part à la libération de Nice, les légionnaires fascistes-républicains du 215e bataillon Nizza arrêtèrent, le 29, une dizaine de policiers mentonnais et leur annoncent qu’ils vont les fusiller en représailles. Ils sont arrêtés par l’arrivée du commandant de la garnison allemande qui leur reproche la lâcheté de leur attitude et leur piètre comportement de la veille. Les Italiens se répandent dans le centre-ville en menaçant de mort plusieurs personnes tout en pillant, avant d’envahir vers 19 heures la caserne de gendarmerie située dans le vallon du Careï, abattant dans la cour le commandant de la brigade de Menton, qui était descendu de son appartement en pantoufles. Pendant plusieurs jours Menton vécut d'ailleurs dans la plus intense terreur. Le 31 août 1944, en silence, la population rend hommage à ses morts. Les autorités locales parviennent à obtenir du commandement allemand le départ des miliciens fascistes.

Le 6 septembre 1944, les Allemands quittent enfin Menton. Le lendemain, le fort du Mont-Agel est enlevé par les troupes françaises et la ville est totalement libérée le 8 septembre par les forcemen de la 1st SSF.

 

Le Comité de Libération, présidé par le docteur Adrien Camaret, s’installe à l’Hôtel de Ville.

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